Atelier « KINTSUGI »
Dirigé par le Professeur Takako HIRANO
Venez avec vos objets abîmés pour les réparer grâce à la technique du Kintsugi
– Méthode traditionnelle en 4 étapes: Les jeudis de 17h à 19h30
Les jeudis 12 et 26 septembre, 24 et 31 octobre, 7 et 21 novembre, 5 et 19 décembre 2024
– Méthode simplifiée (1 cours unique) : Les mardis de 17h à 19h30
Les mardis 15 octobre et 10 décembre 2024
Tarif: 50 euros (tarif adhérent 45 euros)
Participation limitée à 5 personnes maximum
A propos du Kintsugi
Le Kintsugi est une technique ancestrale du Japon, pour réparer les objets de céramique ou en porcelaine. La technique consiste à coller les tessons à l’aide d’une laque végétale. On recouvre généralement cette laque de poudre d’or, d’argent ou de laque de couleur. Le Kintsugi est réalisé dans l’esprit du « Cha no Yu », ou « Sa-Do » remontant à l’époque de Azuchi Momoyama du 16ème siècle. La philosophie de cette pratique est de transcender l’idée de l’objet « cassé » . Les traces laissées sur les objets réparés par le Kintsugi forment un vrai paysage, comme les branches que l’on retrouve dans la peinture japonaise traditionnelle. Cela en fait des objets particulièrement précieux.
Présentation du professeur : TAKAKO HIRANO
Artiste japonaise vivant à Paris .
Elle fait ses études à TAMA University de Tokyo, où elle est diplômée en céramique et peinture.
Depuis 2004, elle vit a Paris et expose régulièrement à Paris et à Tokyo.
Elle a été formée à la technique du Kintsugi au Japon par un maître spécialisée en Urushi (laque traditionnelle) et restauratrice de Trésors Nationaux du Japon.
La méthode simplifiée utilise de la colle en résine et de la poudre de laiton.
1 à 2 séances sont nécessaires pour terminer une réparation.
La méthode traditionnelle utilise une résine végétale qui se nomme URUSHI.
4 séances sont nécessaires en moyenne pour finaliser une réparation complète (plus il
y a de morceaux cassés, plus long et complexe sera la réparation)
Cette méthode se déroule en 4 étapes: trois étapes consacrées au collage, nettoyage et
ponçage, et une dernière étape concernant l’application de la poudre métallique.
La résine végétale Urushi sèche lentement et peut-être allergisante au contact de la
peau. Il faudra donc prévoir des gants plastiques fins et un tablier.
D’autre part, comme le séchage est long, veuillez prévoir une boite et un chiffon propre
pour envelopper l’objet lors de son transport (vous ne pourrez pas laisser vos objets en
cours de réparation sur les lieux de stage)
Le séchage de Urushi demande une température de 20 à 25 degrés, et un taux
d’humidité de 60 à 90 % ( le chiffon ou torchon sert à maintenir l’humidité désirée )
Pour les 2 méthodes, il est souhaitable de ne pas avoir plus de 4 morceaux à réassembler.
Dans la calme attention d’un stage à effectif léger (maximum 5 personnes), la transmission de cette pratique est une belle opportunité de redonner vie à un objet aimé, autant qu’une ouverture à la résilience. »