Projection de film documentaire
Le lundi 9 décembre à 19h
Film réalisé par Koichi ONISHI
Production, Réalisation, Caméra et Montage: Koichi Onishi
Musique : Pascal Plantinga / Coproduction : Ryo Akeyama
2018 / Documentaire / 104 mins /Sous-titré en français
« Ce que je veux, c’ est trouver le son qui respire les senteurs de Tsugaru »
« Kamari » ou « Senteurs » en dialecte Tsugaru, c’est, au-delà des odeurs, toute l’atmosphère, l’histoire et l’âme de cette région qui sont transportés par le son du traditionnel shamisen de Tsugaru et c’est aussi le surnom donné à ce grand musicien nomade, Chikuzan Takahashi, dont ce film retrace, ici, l’histoire.
Synopsis
« Kamari de Tsugaru » raconte la vie de Chikuzan Takahashi, premier du nom, maître de
shamisen (instrument à cordes traditionnel) de Tsugaru.
Né en 1910, il devient quasiment aveugle, enfant, à la suite d’une épidémie de rougeole.
A cette époque dans le Grand Nord du Japon, le peuple vivaient dans la pauvreté et sans
aide sociale d’aucune sorte pour les personnes handicapées. C’est ainsi que pour survivre,
Chikusan apprit à jouer du shamisen et devint un musicien errant et mendiant.
Dans cette région qu’il aimait et détestait à la fois, il rencontrera le mépris mais y
trouvera aussi le shamisen, et finira par y établir sa base.
Le film dévoile aussi la culture et les coutumes de cette région, évoquant la vie de tous
ces anonymes qui y ont vécu et sont morts à cette rude époque, toile de fond de ce
Tsugaru sauvage qui imprègne et éclaire la musique de Chikuzan, lui qui disait si
souvent : « Ce que je veux, c’est trouver le son qui exhale les senteurs de Tsugaru »…
Entrée : 10€